vendredi 11 décembre 2009

2/- Résistance du corps humain:

2-1 Crash-test:

Le crash test frontal de l'EuroNCAP (European New Car Assessment Progam) se déroule à 64 km/h. Ce choix est lié à une vitesse d'impact lors d'un freinage initié à 100 km/h, 50 m avant l'obstacle (temps de réaction inclus). Cette norme tient aussi compte des contraintes biomécaniques, car au-delà, la décélération est telle que les risques de lésion sont inévitables. L'ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club) a toutefois voulu savoir comment réagiraient les passagers et la carrosserie d'un véhicule lancé à 80 km/h contre un mur. Dans le cadre du postulat de départ, la voiture était à 110 km/h au lieu de 100. Le risque de blessure est accru à cause d'une cellule de survie atteignant ses limites de résistance. La voiture choisie par l'ADAC est une des meilleures des tests EuroNCAP .

À 64 km/h, les occupants de la Renault ne courent guère de risques de blessures. Par contre, 16 km/h plus vite, la situation est bien différente. Le conducteur touche le volant avec sa poitrine, malgré le déploiement de l'airbag et ses genoux entrent en contact avec la planche de bord. Hormis sa tête, tout son corps est mis à rude épreuve. Le passager à l'avant risque davantage de cogner la tête. Sa poitrine et ses jambes sont également en danger.

Pourtant installés dans d'excellents sièges avec fixation Isofix, les passagers arrière souffrent également du choc. La nuque et la poitrine, surtout, encaissent le coup. Le plus grand, âgé de trois ans et installé face à la route, s'en sort relativement bien, mais sa poitrine réagit mal à la forte perte de vitesse. Par contre, son petit frère de 18 mois couché dos à la route court un risque énorme au niveau de la poitrine. La nuque des enfants est également sujette à de graves blessures. Celle-ci supporte mal la contrainte de traction liée à la décélération brutale.

2-2 Conclusion par rapport à notre problématique:

Nous n’avons pas trouvé de données permettant de connaître la vitesse maximale que peut supporter un corps humain sans protection lors d’un choc.

Toutefois, si l’on compare aux données du crash test, l’atterrissage sur une piste horizontale (vitesse verticale minimale = 28 km/h) est impossible. Il ne faut pas oublier que la carrosserie de la voiture doit jouer un rôle d’amortisseur.

Par contre, si on atterrit sur une pente inclinée (valeur de la finesse), pour éviter les brûlures, il faudra remplacer le frottement par du roulement ou atterrir sur une pente enneigée.

Il est important de rappeler que, même avec ces hypothèses, le moindre incident peut rendre l’atterrissage catastrophique pour la personne concernée.

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